Zooms
Zoom - Frédéric Angleviel : Nouvelle-Calédonie : une indépendance inéluctable ?
Le 13 mai 2024, la commission des lois de l'Assemblée nationale approuve la loi sur le dégel partiel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Le regroupement informel fondé par le parti indépendantiste Union calédonienne, dresse dans la nuit des barricades, multiplie les pillages, les incendies et des destructions de bâtiments. Durant deux semaines, les émeutiers sont difficilement maintenus par les différentes forces de l'ordre qui entreprennent ensuite de ramener l'ordre républicain. La conflictualité continue alors dans le grand Nouméa. Après quatre mois d'affrontements, onze décès, l'abandon du projet de dégel, l'arrestation des principaux activistes et l'élection d'Emmanuel Tjibaou en tant que député permettent le retour aux négociations. Pour Frédéric Angleviel, professeur honoraire des universités en histoire contemporaine et auteur de "Nouvelle-Calédonie 2025 - Après la crise insurrectionnelle de mai-juillet 2024, quel avenir ?", les élus calédoniens, avec l'arbitrage de l'Etat républicain, ont désormais l'obligation de trouver un "accord global" permettant de refonder le vivre ensemble calédonien.
Zoom - Philippe Pichot-Bravard : Wokisme, écologisme, transhumanisme : les nouveaux totalitarismes ?
Fruit de la modernité, le totalitarisme est une forme de régime récente qui se distingue par sa finalité : doter l’Etat d’un pouvoir sans limite afin de faire table du passé et de construire un monde et un homme nouveaux. Cet homme transformé est le but ultime de toutes les révolutions totalitaires depuis 1793, qu’il s’agisse de l’expérience jacobine française, de l’expérience communiste et de l’expérience national-socialiste allemande. Après le procès de Nuremberg et l’effondrement du communisme en Europe orientale, le totalitarisme semble durablement disqualifié. L’ambition d’une transformation de la société et de l’homme, fortifiée par la mentalité transgressive dominante, ne cesse pourtant de se renforcer dans nos démocraties libérales occidentales, servie par l’emprise de plus en plus étouffante exercée par l’État sur la société et par les mécanismes de conformisme intellectuel, dont le wokisme est l’expression la plus récente et la plus radicale. A l’heure du transhumanisme, nouvel eugénisme, le péril totalitaire reste entier. Philippe Pichot-Bravard, professeur de droit à l'Université, publie "L'homme transformé, but des révolutions totalitaires" chez Via Romana.
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